Le Sahara doit maintenant faire face à la terrible aridité
qui commence à s'installer. Les pasteurs et leurs riches
troupeaux l'abandonnent de plus en plus pour les plaines de
Sahel. Les relations entre les populations saharienne et et
les cités du pourtour méditerranéen, comme
Cyrène ou Carthage, sont perceptibles. Les chevaux puis
les chars sont introduits.
Les
peintures du Sahara centrale
La région du Tassili N'Ajjer est occupée par
des tribus paléoberbères qui se sont surtout
exprimées par la peinture.Le style de ces peintures
est très caractéristique. Les personnages sont
élancés et toujours représentés
avec une tête schématique en forme de bâtonnet.
Les
chars.
On doit aussi à ces artistes les célèbres
peintures de chars.
Les
guerrier libyens
Durant cette même période une nouvelle école
voit le jour dans les massifs méridonniaux de l'Aïr
et de l'Adrar des Ifoghas.Il s'agit essentiellement de gravures
qui relèvent d'un style très particulier aussi.
Les personnages sont dessinés de manière géométrique
avec une tête très stéréotypée
en "forme de champignon" ou bien "trilobées"
et sont souvent armés de lances.
Ces gravures semblent témoigner de l'avénement
d'un pouvoir guerrier chez des groupes d'éleveurs de
bovins dans ces régions.
Ces représentations de "guerriers
libyens" se retrouvent dans certaines peintures du
Sahara central.
Les
guerriers de l' Ennedi.
A peu près à la même époque le
massif de l' Ennedi des peintures montrent des "guerriers"
accompagnés de chiens qui être de la race des
"basenji".
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