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Guerriers, javelots
et caractères tifinagh. Arakao. |
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Cavaliers et méharistes.
Tizerzait. |
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Girafes anciennes
recouvertes par des porteurs de javelots. Tagueï. |
Les coiffures sont variées : mèches,
chignons avec appendices rayonnants et tresses. Les têtes
de certains personnages sont cernés d' un trait plus
épais qui évoque le voile porté par les
Touaregs aujourd'hui.
L' expression"porteurs de javelots"
pour désigner ces gravures est proposée par
C. Dupuy (cf. article
dans la revue Sahara N°10).
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Guerrier avec un
cheval à silhouette levrettée. Arakao. |
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Robe triangulaire.
Tizerzait. |
Certaines gravures représentent
en effet des personnages avec plusieurs armes perçantes
en main, ce qui laissent à penser que ce sont des armes
de jet, des javelots.
Le javelot est parfois complété
par un poignard de bras ainsi que par un petit bouclier rond.
Des caractères tifinagh disposés
horizontalement ou verticalement sont associés à
la majorité des scènes comme une signature de
l' oeuvre.
Les espèces animales représentées
dans les gravures devient très limité, ce sont
essentiellement des chevaux et des chameaux.
Sur certaines gravures un personnage tient
en bride un cheval représenté miniature en style
levretté : la tête plus haute que le garrot,
l'ensellure marquée, la queue fine rebondie et éloignée
de l' arrière train. ce style levretté se retrouve
sur des gravures de l' atlas au sud d'Oran en Algérie.Dans
le monde carthaginois et romain le cheval était le
symbole de la puissance guerrière. On peut penser qu'
il était de même pour les "porteurs de javelots".
Les chevaux et les chameaux sont parfois représentés
montés par des cavaliers et des méharistes.
Il n' est cependant pas possible de discerner dans le Sahara
méridional une période du cheval monté
antérieure à celle du chameau.
Dans de nombreuses stations ces gravures se
superposent à celles des porteurs de lances. Les patines
plus claires des porteurs de javelots confirme la chronologie
relatives des réalisations.
Ces gravures ont toujours été
attribuées aux ancêtres des Touaregs en raison
des multiples parallèles que l' on peut établir
en les oeuvres rupestres et leurs traditions.
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