Les
crinières sont dessinées à l' aide
de courts traits parallèles. L' intérieur
de la tête de la plus grande girafe est entièrement
raclé.
Les ocelles dont le corps des girafes est parsemé
sont matérialisées par la technique du bas-relief.
Une longue ligne sort de la
bouche de chaque girafe. Le cou de la plus peite girafe
est sous-tendu d' un lien qui aboutit à la coiffure
d' un personnage schématique lui même à
coté d' un bovidé.
A travers cette composition
on peut trouver la volonté des graveurs de relier
les bovins aux girafes par l' entremise de petits pasteurs.
On peut se poser la question
d' une domestication effective de la girafe, les différents
traits représentant alors des laisses ou des lassos.
Cependant beaucoup de spécialistes de l' art rupestre
ne le pensent pas. En effet on ne connaît pas d' exemple
d' animaux qui après avoir été domestiqués
soient redevenus sauvages.
Plusieurs éléments
militent en faveur d' une expression plus mythographique
que réaliste de cet art, notamment le fait que chaque
espèce est en situation non écologique.
Il pourrait s' agir plutôt
d' une relation symbolique entre l' homme et l' animal.